Fragments d’île
Un ensemble d’œuvres réalisées à l’automne-hiver 2018/2019.
Ça y repart encore de la tache, gestes scories dont la toile porte trace et d’où l’œil peut voir, plus ou moins, des choses, peut-être des mondes à venir, entrevoir leur possibilité, avant qu’ils ne soient monde. Partiellement et par fragments, d’un point de vue local, réduit, inexhaustif.
L’île est une et délimitée, séparée, elle fait (son) monde la monade. Territoire de l’un seul, mais qui contient l’infini – y a qu’à regarder. Des souvenirs de Leibniz, où la peinture cherche ses couleurs, un essai pour surmonter la fatigue et sa tristesse, ou l’inverse.